Ce soir on se retrouve pour un nouvel article avec mes coups de coeur musicaux du moment. Premièrement, let me introduce you to LE nouvel opus des Strokes – quand même, c’est pas rien -, Comedown Machine, dont la sortie officielle en Europe était le 25 mars 2013, et que vous pouviez trouver en écoute intégrale sur le site Pitchfork quelques jours avant (pour les plus impatients d’entre nous). Au départ, n’ayant écouté que les sorties officielles “One Way Trigger” et “All The Time”, je n’avais pas été convaincue.. du tout. J’ai été déçue, et j’avais peur de l’être pour l’album entier alors que je l’avais tant espéré, tant rêvé, tant attendu. Oui vraiment, je le désirais cet album. Et me voilà, à me dire qu’une séparation définitive du quatuor n’aurait peut-être pas été si mal finalement..

Jacket du nouvel album des Strokes, Comedown Machine

Mais finalement, c’est un réel coup de foudre que j’ai eu à l’écoute de l’album dans sa totalité, et pour être tout à fait honnête, je l’écoute en boucle depuis. Même les morceaux que je n’appréciais pas au début sont devenus mes favoris. Les Strokes ont réellement travaillé cet album et nous offre un opus délicat, mêlant romantisme, rifs de guitares enjoués, un Casablancas en pleine forme vocale, des solos de Valensi digne de leur plus grands morceaux et je pense que mon titre préféré est One Way Trigger, pour le mélange impeccable entre paroles/mélodie, qui concordent à la perfection : le thème de ce morceau est l’éphémérité de chaque chose. Ici, il dépeint une histoire d’amour dont les sensations et sentiments se dissipent au gré des années, comme chaque chose. Il faut s’y résigner oui, tout finit un jour. Mais en tout cas cet album, quant à lui, ne signe pas la fin des Strokes, bien au contraire.

Pochette de l’album Discovery

Un de mes albums favoris, celui qui m’a fait aimé la techno, celui qui, depuis 2001, me met toujours dans le même état, qui me fait voyager, me fait sourire, et même pleurer – bon allez j’arrête mon suspense – c’est le fameux Discovery de Daft Punk. Et peu importe ce qui se passe dans ma vie, il y a  des périodes (nombreuses) où j’y reviens toujours, il est intemporel et j’ai un réel besoin de réécouter ce chef d’oeuvre moderne, encore et encore, à l’infini. Mêlant sonorités galaxiques et mélodies romantiques (et oui je suis une guimauve au fond, il est temps que j’assume ce côté là), le deuxième opus du duo français sorti en 2001 fut vécu comme une révélation pour ma part.

Composé de 14 aventures, qui propulsent instantanément votre esprit dans les étoiles, en ayant la sensation délicate de planer au dessus de l’asphalte pour retomber doucement de la stratosphère (pas façon Felix Baumgartner, donc).  De ces 14 morceaux, il découlera la création du film d’animation – Interstella 5555 : The 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem – réalisé par Leiji Matsumoto (créateur d’Albator), dont j’ai été totalement captivée lors de la découverte à l’écran. Pour la petite histoire, dans la première version du disque vous pouviez trouver une carte de membre du « Daft Club », qui donnait accès à un site internet proposant des téléchargements gratuits de remixes inédits et d’extraits de performance live. Et pour aller encore plus loin, le titre féérique Veridis Quo (dont l’homophone est Very Disco, mouvement musical qui inspire grandement le duo) inversé donne “Disco Very”, soit le titre de l’album Discovery. Et oui, rien n’est laissé au hasard sur cet album toujours autant rempli de mystères après toutes ces années et toutes ces écoutes inlassables. 

Et puis voici la petite playlist de ma semaine, mêlant Cashmere Cat, un prodige signé sur le label Pelican Fly (et dont l’EP Mirror Maru Remix sort aujourd’hui sur internet!), Shlohmo le beatmaker devenu célèbre sur la sphère électronique grâce à ses remix de morceaux R&B, et RLP connu pour animer des émissions de radio  :

Et pour finir, une immense pensée au maître Gainsbourg né le 2 avril 1928 – dont je suis fan ultime -, un artiste hors du commun dont les chansons restent ancrées dans notre patrimoine culturel, et reprises maintes et maintes fois par les amoureux, les passionnés  et les poètes, comme lui, comme vous et moi.

« Je suis venu te dire que je m’en vais
Tes sanglots longs n’y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais »

3 thoughts on “Dans mon iPod #2”

  1. Tu connais deja probablement mais y a un channel youtube qui s’appelle Eton Messy qui est juste genial et qui poste toujours des sons que l’on entend pas partout !

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