REVIEW

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de plusieurs choses, notamment (et sûrement que vous vous en douter) le nouvel opus des Daft Punk, Random Access Memories. Signé désormais chez Columbia, le duo a décidé de rendre hommage aux années disco, d’épurer leur electro d’antant que les fans de la première heure aimaient tant, et forcément, ça loupe à 76%. En effet, la critique se fait rude pour cet album qui compte plus de 8 collaborations différentes, notamment avec des monstres des années 70 comme Giorgio Moroder, Nile Rodgers, Paul Williams, ou encore Todd Edwards sur Fragment of Time, Pharrell Williams qui pose sa voix sur Get Lucky et Lose Yourself To Dance, DJ Falcon pour le morceau Contact (tiré d’un de ses dj set de 2002… et oui), Chilly Gonzales, Panda Bear mais aussi le célèbre chanteur-guitariste des Strokes, Julian Casablancas sur la track Instant Crush (ma track préférée de RAM que j’aime d’amour).
Alors ok, malgré ce large panel d’artistes en tout genre, cet album se veut avant tout comme étant un hommage au son des années 70, avec le parti pris d’utiliser de vrais instruments au détriment de l’usage des machines électroniques. On y retrouve un Giovanni Giorgio nous faisant son autobiographie durant plus d’une minute sur Giorgio by Moroder, un autre morceau dont on a l’impression qu’il est tout droit tiré d’une BO de film (Beyond) et un track déjà existante depuis 2002. De plus, tout cela fait qu’on manque cruellement de vocoder, une des empreintes de la Daft Punk touch.

Néanmoins, après trois écoutes, et pas franchement convaincue, je me suis rendue compte que certains titres me sont restés en tête. Et c’est avec une toute autre approche que j’ai réécouté l’album. Nul doute, cet album a été travaillé, et cela avec précision et acharnement. Le duo a tout donné pour atteindre une perfection auditive, et finalement, ils n’y sont pas bien loin. 5 morceaux ont mon respect le plus total (et 5 morceaux sur 13, c’est déjà pas mal, non?). En parlant de 13, c’est le 13 avril lors du Festival de Coachella qu’une vidéo dévoile 90 secondes du premier single Get Lucky : on y découvre un Pharrell Williams, un Nile Rodgers et notre duo préféré, tout de Saint Laurent vêtus, sous l’objectif d’Hedi Slimane.

Mon ressenti sur les tracks de l’album en général ? Nous avons l’impression d’ouvrir des paquets cadeaux sur chaque minute qui passe, que l’on découvre plusieurs surprises en un seul morceau, comme les poupées russes que l’on ouvre, qu’on découvre et qu’on aligne. Et cela grâce à des morceaux très complets et pleins de variantes et phrasés musicaux différents, malgré la lenteur générale. Et puis, le nom de l’album me parle complètement, faire ce rapprochement entre le cerveau humain et la mémoire vive d’un ordinateur, la connotation de l’homme robotisé, je trouve que cela relève du génie, et que l’on retrouve ici la créativité sans borne du duo. Et oui, avec Daft Punk, aucun détail n’est laissé au hasard. Un album lent donc, certes, mais varié. Critiqué, mais pointu et véritablement travaillé. Je vous laisse ci-dessous avec mes préférences :



DISCOVERY

On lève les bras et on tape des pieds pour la découverte de la semaine : le groupe Blackbird Blackbird et leurs morceaux chillwave à rendre fous. C’est en boucle sur mon iTunes depuis 2 jours, je pense que leur musique est clairement addictive. Âmes sensibles, s’abstenir.

RIP

Je souhaitais aussi adresser mes hommages au grand clavieriste Ray Manzarek que l’on a perdu la semaine dernière, et dont on doit la reconnaissance éternelle car c’est bien lui qui eût l’idée de fonder les Doors, nom inspiré du bouquin d’Aldous Huxley, Les Portes de la Perception. Une véritable tragédie pour tous les fans des Doors comme moi.

Et comme si cela ne suffisait pas, Ian Curtis (chanteur du groupe Joy Division) aurait eu 33 ans ce mois-ci si ce dernier ne s’était pas pendu la veille de partir pour sa tournée aux USA. RIP à deux grands artistes, deux légendes.

HOT NEWS

Passons à des choses plus joyeuses : une sortie toute fraiche, datant d’avant-hier,  le remix de Breakbot du titre Trying To Be Cool tiré du dernier album de Phoenix. Des sonorités et un flow qui donne envie de partir sous le soleil se dorer la pilule, profiter des vagues et des jolis garçons.

Et comment ne pas vous parler du phénomène George Barnett, mon coup de coeur du mois, un jeune prodige à la frimousse  et aux mimiques faciales qui font littéralement fondre. LE type dont on parle partout, grâce notamment à sa cover originale de Get Lucky de Daft Punk. Mais moi, si je l’aime tant, c’est pour sa cover de Swimming Pools de Kendrick Lamar ..

Petite note humoristique de clôture de fin : Paris Hilton signe chez YMCMB. Alors là, il faut qu’on m’explique je crois. Ca se passe comment au niveau de la catastrophe là? On aurait du s’en douter en l’apercevant en cambrioleuse dans le clip de la dernière nouveauté Tap Out signé Lil Wayne, Birdman et Nicki Minaj. Décidément, le label n’a pas fini de surprendre.

3 thoughts on “Dans mon iPod #3”

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