Ce jeudi, je me suis rendue à l’expo Art Paris Art Fair au Grand Palais, édition 2012. Quesaco? Le rendez-vous printanier incontournable de l’art moderne et contemporain à Paris, réunissant sous la nef du Grand Palais 120 galeries internationales (16 pays différents). L’exposition se déroule cette année du 29 mars au 1e avril 2012.

“Art Paris Art Fair se concentre sur la promotion des scènes artistiques européennes avec une attention portée aux courants historiques des 30 dernières années, à l’actualité récente, aux scènes locales et singulières, comme celles de Vienne ou de Budapest.
La foire se fait l’écho de l’actualité internationale avec cette année une représentation des scènes asiatiques et du Moyen-Orient, mais également de l’Amérique Latine.”

Un petit tour en images, essayant de retracer tout l’ecléctisme de cette manifestation :

Mon oeuvre coup de coeur de cette édition est celle de Zsófia Fáskerti
nommée Desacralisation. Cette sculpture en résine de polyester représente une femme se pesant sur une balance, avec des ailes d’ange brisées. Un message implicite, pouvant être interprété de différentes façons. Serait-elle souffrante d’anorexie? Doit-elle supporter le poids d’une douleur trop lourde pour pouvoir se sentir légère? L’aérien représente-t-il sa crédulité qui a été réduite à néant? A-t-elle été désillusionnée? De jolies connotations poétiques, bien qu’assez négatives dans l’ensemble. Mais qui a dit que l’appréhension des maux de la planète n’était pas esthétique?

Books (2012) par Karolina Nagy
coloured paraffin, wood, LEDs

J’ai découvert Guy le Baube et ses photographies mettant en valeur la volupté féminine.

Tribute to Man Ray (1994) par Guy le Baube
photographie argentique Noir et blanc

ST JEAN CAP FERRAT (1987) par Guy le Baube
photographie argentique Noir et blanc

SCHIZOPHRENIA 7 (1987) par Halim Al Karim
Photographie, tirage lambda

Kristen Dunst, Clint Eastwood et Kate Moss photographiés par Richard Dumas

Sans titre (2008) par Vincent Mauger
équerres métalliques, écrous et boulons

Untitled series #1 (The Suburbs) par Gabriel Jones
tirage numérique

Triptyque Bleu (2011) de Vincent Beaurin
En polystyrène, résine époxy et sable de quartz

Wang Du

Visual Vortex – Oily Colours – Butterflies – Wave III, acryliques par HC Berg

Plug Light par Marcus Tremonto
electroluminescence paper, acrylic

Ghost Chair par StudioDRIFT
Acrylic (60mm thick)

Acide Aminé par Pascal Haudressy

Baiser Blanc et I Love You par Joël Andrianomearisoa
mix média (collage papier)

Ruban noir (2009) par Ji-Yeon Sung
tirage lambda contrecollé sur alu et encadré bois – édition de 6

Zbodde (2001) par Robert Schad
acier plein 4,5cm

Autre coup de coeur pour cette saison, les photographies de l’artiste allemande Stefanie Schneider, qui nous offre des clichés « blow ups » se situant entre le cinéma, la photographie et la peinture. Des images maculées de traînées et floues rappelant les couleurs de la peinture pop anglaise des années 50. Série faite en Californie.

Dove (2011) par Rabi Georges
taxidermy, dove, salt, rock crystal, alum, acrylic

Knife (2011) par Zane Mellupe

Un immense coup de coeur pour les photographies de Ethan Levitas

Prince par Andy Warhol

24 portraits (2010) par Joël Ducorroy
technique mixte

Peinture spatiale (2008) par Sung Hy Shin
coton-acrylique

Venal Muse par Mat Collishaw

J’ai adoré les oeuvres de Kata Legrady, qui mêlent les symboles de paix et de guerre.

Mickey and Minnie music Box par Kata Legrady
Résine moteur et son

Le boudoir vu par Elene Usdin

Poulet fermier (2010) par Souche
Photograhie laser, cadre

Une oeuvre faite exclusivement de perles en tout genre.

There’s no pleasure in having nothing to do, the fun is in having lots to do and not doing it. par Bruno Peinado
neon, plexiglass

White Flag (2010) par Bruno Peinado
aluminum peint

Avoir la surprise de voir exposer les portraits très célèbres du photographe allemand Martin Schoeller, devenus des oeuvres incontournables. Sans retouches Photoshop, les effets de lumières et maquillage sont les seuls éléments valorisateurs des modèles.

La fameuse Crying Girl par Roy Lichtenstein, un de mes artistes pop art préféré.

5 thoughts on “ART PARIS ART FAIR”

  1. Une tres jolie expo, c’est dans ces moments que je regrette de ne plus vivre a Paris…
    J’aime beaucoup les oeuvres que tu nous montres et surtout les photos!
    Bises

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